Ronan Barrot, né en 1973, est peintre. Il entre en 1991 à l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris, d’où il sort en 1997 avec les félicitations du Jury. En 2001, la galerie Trafic fait la découverte de son travail et organise sa première exposition individuelle, « Cataractes ». En 2006, il expose ses peintures au musée Marc Chagall à Nice. Depuis 2007, c’est la galerie Claude Bernard qui le représente. Elle lui consacre de multiples expositions, tant collectives que personnelles, et le présente dans maintes manifestations (FIAC, BRAFA, ArtParis) comme dans d’autres galeries. Nombre de ses œuvres, entrées déjà dans d’importantes collections privées aussi bien en France qu’à l’étranger, figurent aujourd’hui dans celles de musées nationaux : Musée d’Art moderne de la ville de Paris, Musée d’art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg, Fondation MAEGHT à Saint Paul de Vence, FRAC Île-de-France-Le Plateau, FRAC Auvergne, etc.

 

Ronan Barrot se reconnaît quelques influences profondes : entre autres maîtres, Goya et Courbet, desquels il dérive sa matière, sa lumière, son jeu de la couleur réinventée et sa passion pour le contraste des teintes sombres et claires. Tout à la fois portraitiste, paysagiste et peintre de vanités, tantôt nostalgique, toujours visionnaire, illusionniste parfois, il maîtrise tous les genres, qu’il entremêle avec bravade mais toujours avec justesse. Artiste aussi classique que contemporain, Ronan Barrot détonne, à une époque où l’art se tourne surtout du côté conceptuel. Il possède l’histoire de l’art – et son œuvre en témoigne – jusque dans ses moindres recoins. Artiste que son médium de prédilection, l’huile, ferait rentrer dans la catégorie de l’art « figuratif », il soumet en fait au regardeur, par l’apparent sujet que sa toile traite, une multitude de possibilités d’interprétation, auxquelles pourraient alors s’appliquer les termes « réaliste », « utopique », « surréaliste », voire « abstrait». 

Parce qu’il n’omet jamais l’hommage qu’il doit aux maîtres anciens, parce que jamais il ne néglige la mythologie qui a fondé tant de leurs œuvres et dont tant d’artistes contemporains sont de nos jours oublieux, son œuvre en acquiert une dimension aussi puissante que savante.